Quand on gagne, on a toujours le sourire même si elle a été difficile à obtenir. Le match a été très difficile mais nous l'avons tout de même emporté. Jusqu'au but, la partie dans son ensemble a été plutôt équilibrée. Nous avons la première occasion du match en première mi-temps ensuite les Parisiens ont eu plusieurs opportunités d'ouvrir le score. Nous nous sommes également procurer quelques occasions en contre. Comme je l'ai dit à la mi-temps à mes joueurs, on leur rendait trop de ballons. Stéphane Ruffier a réalisé des arrêts déterminants puis en deuxième période, nous avons bien maitrisé le match. Paris a eu très peu et nous avons réussi à marquer, il est vrai, un but un peu chanceux.
Stéphane Ruffier a pris une nouvelle dimension depuis le début de l'année ? Qu'a-t-il de changer chez lui ?
Il est resté lui-même et il faut surtout qu'il reste lui-même. Il donne beaucoup à l'équipe et c'est normal qu'il y ait un retour ensuite. Il est évident que si nous continuons à avoir de bons résultats, le sélectionneur (Raymond Domenech, ndlr) est obligé d'être interpellé par les prestations de Stéphane.
Où le situeriez-vous dans la hiérarchie des gardiens français ?
Je ne veux pas rentrer dans ce débat. Pour moi, il est le meilleur (rires). Je ne peux pas juger, je ne serais pas objectif.
Comment jugez-vous l'opposition du PSG ?
Ils ont fait un match tout à fait convenable. Ils ont les occasions pour le gagner ce match, comme nous d'ailleurs. Souvent dans des matchs comme celui-là, ça se joue sur des détails qui ont été en notre faveur cette fois-ci. Dans le football, il faut avoir de la réussite, j'en sais quelque chose…Je ne souhaite que du bonheur à Antoine Kombouaré dans sa mission au PSG.
Cette victoire au Parc des Prince a-t-elle une saveur particulière ?
Toutes les personnes qui me connaissent savent qu'après une victoire je suis toujours content. Quelque soit le match et l'adversaire. Tout le monde veut faire croire que je n'ai que de mauvais souvenirs à Paris. Je suis désolé mais j'ai aussi de bons souvenirs à Paris.
Avec cette victoire, vous effectuez une bonne opération au classement. Que peut espérer l'AS Monaco pour la suite de la saison ?
Malheureusement, la plupart des équipes de têtes l'ont également emporté. Il faut rester vigilant. Nous avons connu un passage à vide entre fin octobre et mi-décembre où nous avons enchaîné cinq matchs sans victoire. A part les équipes du bas qui connaissent quelques difficultés, ce championnat est extrêmement serré. Avec la victoire à trois points, les écarts se font très rapidement. Et puis, nous l'avons vu lors du match contre le PSG. Il n'y avait pas une grande différence entre les deux équipes.
Le jeu de Monaco est-il encore perfectible ?
Bien sûr. Nous avons encore une marge de progression très intéressante. À nous d'avancer. Mais avec des matchs tous les trois jours, ce n'est pas évident de corriger les défauts.
Y-aura-t-il d'autres arrivées d'ici la fin du mercato ?
Tout dépend des départs. Mais c'est tout à fait envisageable. Nous recherchons les bonnes opportunités.
Propos recueillis par G. F.
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